Je m’intéresse aux mécanismes moléculaires impliqués dans le contrôle de l’homéostasie de la glande surrénale et comment leur dérégulation contribue au développement de pathologies. Mon groupe a notamment démontré le rôle clé d’un équilibre entre voies de signalisation WNT/b-caténine, et PKA et de l’histone méthyl-transférase EZH2, pour établir et maintenir le profil de différenciation zonale du cortex surrénalien. Nous avons également montré l’implication de ces voies dans la physiopathologie surrénalienne, allant de l’insuffisance (mutations de LGR4) au développement de cancers agressifs (altérations de la b-caténine de ZNRF3 et de TP53 et surexpression de EZH2), en passant par le développement d’adénomes sécrétants (b-caténine et PKA). Je m’intéresse actuellement au rôle du microenvironnement immunitaire et en particulier des macrophages, dans le contrôle de la différenciation endocrine et du renouvellement cortical, mais également dans l’initiation et la progression tumorale. Dans ce contexte, nous venons de démontrer que les macrophages jouent un rôle central pour inhiber la progression du corticosurrénalome et dans le dimorphisme sexuel de ce cancer agressif.